• Dans notre gamme de produits snobs et pas chers, nous vous présentons cette semaine un produit originaire des Pays-Bas. Si vous êtes comme Virginia Woolf une snob qui raffole de petites couronnes, alors notre sélection de la semaine vous plaira. On ne le voit malheureusement pas très bien sur la photo (très mauvais marketing), mais les sonnettes de vélo de la société Kroon (néerlandais pour "couronne") sont toutes gravées de très ravissantes petites couronnes. Evidemment vous pouvez aussi les utiliser pour attirer l'attention de vos domestiques. Elles sont vendues avec quelques visses qui permettent de les adapter facilement à votre canne. Avouez que c'est ultra-pratique! 


  • Il est indispensable d’avoir une propriété à la campagne. Un manoir, une bicoque, une cabane : la dimension importe peu. Pouvoir dire qu’on est en partance pour une province profonde est non seulement une excuse employable à tout moment où vous vous sentez ciblé par des personnes ou situations ennuyeuses, mais aussi un snobisme très affable, dont on ne se lasse pas. Petit conseil : pour ne pas être surpris, à votre retour, par une foule de personnages fort fatigants qui attendent dans votre anti-chambre, ne donnez jamais la durée exacte de votre séjour au vert.

    Ainsi, après le lancement (fulgurant) de mon blog, je m’accorde quelques jours de repos dans un cottage limbourgeois, sans mon ordinateur : à chacun ses luxes ! Nonobstant, à mon retour dans le monde civilisé, vous aurez une nouvelle leçon « comment rester snob en temps de crise ». Quand ? Rassurez-vous, je serais de retour avant la fin de vos problèmes grecs ! Ces ennuis-là sont persistants et tiennent assurément plus longtemps que ma petite escapade provinciale!

    Je n’ai malheureusement pas de collègue pour me remplacer. Si toutefois, parmi vous, quelqu’un cherche à effectuer un stage, merci de bien vouloir déposer une candidature et une lettre de motivation. Donc, en cas d'urgence, si vous vous sentez un peu perdu(e) et seul(e) sans mon assistance, snobez simplement tout et tout le monde, en attendant sagement ma rentrée, dans une semaine (ou deux). Aux aventurières et aventuriers, je conseille une très grande prudence. Des faux snobismes vous guettent de partout ! 

     


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    G comme Gérontophilie

    Il s’agit de l’attirance sexuelle pour des vieillards, souvent une attirance pour le portefeuille de la personne âgée, éventuellement liée à la prostitution féminine et masculine (gigolos), ce qui explique le tabou qui pèse sur ce penchant. Pourtant, cela donne parfois des situations très pittoresques. Comme dans Emmène-moi au bout du monde de Blaise Cedrars, où une actrice raconte ses passages chez un prince de 101 ans, « l’homme le plus riche de France et, un pied dans tombe», avec une armée d’infirmières, de médecins, de masseurs et de valets qui s’occupent de lui, ainsi qu’un chauffeur « décoratif et obséquieux, un ancien cocher du tsar » avec Rolls-Royce.

    Si vous vous intéressez à un vieil héritier ou une vieille héritière de la sorte, sachez qu'il y a souvent une grande famille, atrocement avare, qui n'attend qu'à vous chasser! Que faire? C'est très simple: snobez-les en dépensant un maximum pendant que votre "protégé(e)" soit encore en vie.  

     

     


  • Un aristocrate russe séjournait chez Lord Tennyson, dans l'île de Wight. Chaque matin, il prenait son fusil et allait à la chasse. Un jour, il revint enchanté: "I killed two peasants...!", dit l'invité. "You mean: two pheasants...", corrigea le lord. "No, two peasants!", insista le Russe. "They were insolent, so I killed them..."


  • Dictionary of Italian art law. The guide of art law thought for those who work in the art scene - Abstract.

    Forget the boring monotony of most legal textbooks, and let yourself be seduced by a book ready guide you through the complicated world of artistic property law, but adroitly and not without a touch of irony. The information offered is up-to-date, as we would expect from this author, and will not seem so difficult after just a few pages. The format is a dictionary and includes a very useful system of elaborated cross references. There are a few more than 50 entries and yet the overall contents will be extremely useful to antique dealers, archaeologists, artists and their heirs, art consultants, collectors, curators, editors, galleries, sponsors, auction houses, museums, designers, fashion designers, fund raisers, restorers, art historians, press offices, or those who are simply curious or passionate about art. For this book offers them the legal advice about the art world which will allow them to make informed decisions. We might even say that this book is a sort of etiquette reference for art addicts. It includes anecdotes, curious facts, jokes, cases and strange examples from a world which is ever more global, more multi-millionaire, more glamorous; a world characterised by linguistic contamination. So it is no accident then that the author chose to reflect on everything which counts as art today: photography, installations, performances, design, video art, digital art, land art, as well as fashion, because as those who are involved know, the world of art, especially contemporary art, and the world of fashion are very close indeed. Though of course, she is also concerned with judicial questions relative to cultural heritage and archaeology, as the Italian context requires.

    The author - Silvia Segnalini.

    As an Italian art lawyer she practices especially in the field of cultural heritage, copyright and legal advice on art and collecting. She is also a research assistant in Roman Law at the Roman Law Institute of the University of Rome – La Sapienza. She gives classes and conferences on the legal aspects of the international art market both in Italy and around the world. She is a member of the Aldus Club, an international club of bibliophilism, based in Milan; she belongs to the Friends of the Museum of Contemporary Art of Rome and to the Friends of the National Gallery of Modern and Contemporary Art of Rome. No one knows much about Silvia’s own collections, which she keeps well guarded – but we do know that she is herself a restless collector: her collections go from scarce books (her first passion), pass through rare and exceptional wines (that she tastes obviously…) to the iconic bags 2.55. Being herself an eager and devoted art addict, she visits incessantly the best-known art fairs, renowned galleries, museums, etc. to meet those who have an influence on the international art system in order to analyse and to capture new and innovating tendencies, inspirations and suggestions for her work and passions. And last but certainly not least: Silvia is a dear friend of mine ! 


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    Voici édito numéro 2. Je vous entends soupire : Déjà ? Je n’ai pas encore eu le temps de lire tout ce qui était publié entre-temps. Ne craignez rien : après une période laborieuse, je vais maintenant prendre un rythme de croisière. De luxe, évidemment ! J’ai reçu une quantité de résonances stimulantes.  Rassurez-vous : ce blog n’aura, sans doute, jamais autant de lecteurs ou lectrices comme les sites des maisons du style Condé-Nast. Sa confidentialité, qui lui procure tant de snob-appeal, est pour l’instant bien gardée.

    C’est le snobisme de la « petite » adresse. Personnellement, je l’adore. Et les « petites » adresses qui font de la livraison à domicile, je les adore encore plus ! L’odeur des canards ou des vaches, il faut aimer ça. Je ne suis pas un bio-snob à ce point-là. Cependant, je ne suis pas un ennemi de la campagne : j’ai même possédé une maison en Ardèche. Mais lorsqu’un chenil (illégal) s’est installé sous ma terrasse, dont le propriétaire appartenait à la plus grande famille du village (c’est-à-dire  environ 75% des habitants), j’ai cru nécessaire de vendre ma part de cette ancienne seigneurie. De toute façon, l’Ardèche est comblée de Néerlandais. En étant un moi-même, cela revient à habiter en plein milieu d’un polder, sans les nausées à cause des virages et des crottes de chèvre !

    Revenons à nos moutons. Alors, vous avez donc bien compris : dès qu’une petite adresse se répand trop, elle perd subséquemment une partie de son snob-appeal, disons sa partie la plus intime. Le moindre petit excès de popularité et de démocratie peut lui être néfaste. Certes, selon plusieurs sites américains, Barack Obama serait un snob. J’ai déjà testé le potentiel snob d’une Miss Belge flamande (qui était lamentable) il y a quelques années, mais jamais d’un président américain, alors permettez-moi de rester neutre à ce sujet.

    Mon cher collègue, le Duc de Bedford (auteur du « The Duke of Bedford’s Book of Snobs »), prétend aussi (je l’ai déjà cité dans mon étude sur les lesbiennes et homosexuels snobs et ce ne sera pas la dernière fois car il a fait des constatations remarquables) que les gens adorent lire des livres sur les snobs parce qu’ils aiment lire des livres sur eux-mêmes. Cela ne présage rien de bien ! Profitons donc pleinement de ce petit moment d’intimité qui nous reste….

    Singulièrement vôtre,

    Anton@snoblissime.com

     


  • Ingrédients: (pour 6 personnes) 6 pêches blanches, 25 cl d'eau, 100 g de miel d'acacia, 1 1/2 c à café d'eau de rose, pistaches.

    Coupez les pêches en deux et pochez-les dans l'eau bouillante et le miel, jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Dressez-les sur un plat, versez le reste du sirop sur les fruits, quelques gouttes d'eau de rose et saupoudrez de pistaches hachées. Servir frais.  

    Avis aux snobs conservateurs: il existe de très vieilles variétés de pêches blanches, dont certaines cultivées dans le potager de Louis XIV. Afin de rehausser le snob-appeal de ce dessert (si vos invités ne sont pas sensibles à la noblesse musulmane), vous pouvez également utiliser les variétés "Belle Impériale", "Belle Impératrice", "Royale de Barzac" ou "Prince of Wales". Il existe également une variété "Bon Ouvrier". Je suis certain, que cette dernière espèce aura un succès fou. 


  • Pour la pâte : 375 g de beurre ramolli, 275 g de sucre, 2 sachets de sucre vanillé, 4 œufs, 2 pincées de levure, 375 g de farine. Pour la garniture : 200 g de chocolat amer, 500 g de beurre ramolli, 350 g de sucre en poudre, 6 jaunes d’œufs, 125 g de confiture d’abricots, 250 de glaçage au chocolat.

    Battez le beurre et les sucres en une pâte crémeuse. Ajoutez 2 jaunes d’œufs et 2 œufs entiers à ce mélange, et progressivement la farine et la levure. Battez les blancs d’œufs en neige bien ferme et incorporez à la pâte. Partagez celle-ci en 7 portions que vous étalerez au rouleau. Faites-les dorer au four l’une après l’autre (180° pendant 8 minutes). Brisez le chocolat et faites-le fondre au bain-marie. Battez le beurre en pommade et ajoutez lentement le sucre en poudre, les jaunes d’œufs et, en dernier, le chocolat refroidi. Enduisez 6 fonds de cette crème et assemblez-les, les uns sur les autres. Tartinez le 7ème fond de la confiture d’abricots et enrobez le tout avec le glaçage fondu. Décorez avec la crème restante, à l’aide d’une poche à douille. Cette délicieuse tarte bavaroise (d’après le prince régent Léopold de Wittelsbach, fils de Louis I de Bavière et donc oncle de Louis II) s’appelle en V.O. : Prinzregententorte. 

     


  • Ingrédients (6 personnes) : 1 kg de lotte, 5 œufs, 2 citrons, 150 g de concentré de tomate, sel, poivre. Pour la décoration : cresson, crevettes, mayonnaise.

    Mettez à cuire à petits bouillons la lotte avec le jus et le zeste des citrons et un peu de sel pendant 20 minutes. Mélangez le concentré de tomate et les oeufs entiers dans un saladier. Salez, poivrez et battez ce mélange quelques instants. Retirez l'arête centrale de la lotte quand celle-ci est cuite et séparez le poisson en deux. Versez un peu du mélange œufs-tomate dans un moule à cake tapissé de papier alu et légèrement beurré. Posez-y un morceau du poisson. Versez une nouvelle couche du mélange œufs-tomate, ajoutez le deuxième filet et versez-y le reste du mélange. Couvrez le moule avec du papier aluminium. Faites cuire à four moyen au bain-marie pendant 50 minutes et donnez pendant la cuisson quelques incisions au couteau. Séchez pendant 5 minutes (sans le papier aluminium). Coupez la terrine en tranches et servez sur un lit de cresson. Décorez avec des crevettes et accompagnez d’une mayonnaise faite maison. 

     


  • Ingrédients (6 personnes): 1 kg de pommes de terre, 120 g de beurre coupé en dés, 1 œuf, 1 jaune d’œuf, sel poivre et muscade.

    Faites cuire les pommes de terre dans l’eau salée jusqu’à ce qu’elles soient bien tendres. Passez-les au presse-purée. Ajoutez le beurre et l’œuf et incorporez-les à la purée en remuant sans cesse. Salez, poivrez et saupoudrez de muscade. Huilez légèrement une plaque allant au four. Versez la purée dans la poche à douille cannelée et dressez des rosettes de la taille d’une noix. Dorez avec le jaune d’oeuf. Enfournez dans un four préchauffé à 180° jusqu’à coloration. Pour des "Pommes Duchesse au Chester" (plus chic), ajoutez simplement du Chester râpé à la purée et une lame de fromage sur chacune.