• Voilà enfin un appartement gracieux, digne d’être considéré si vous envisagez de prendre les eaux à Budapest. Ses hauteurs de plafond distinguées; ses papiers-peints frôlant le rococo-kitsch; ses volets intérieurs (authentiques); son petit balcon (où l’on imagine très bien Sissi, de passage dans ses terres hongroises, prendre quelques rayons de soleil ou fumer sa cigarette); sa cour charmante et fleurie  (peut-être encore davantage enchanteresse sous la neige) ; son extérieur très "mitteleuropa" teint d'un jaune indéniablement baroque ; sa cuisine aux arcades équipée selon les critères du confort moderne (il y a même une petite chambre de bonne si vous souhaitez embarquer la vôtre); sa propreté impeccable: il ne peut que vous plaire !   Et, last but not least, son emplacement : une rue agréablement calme, nonobstant non loin du centre et des lieux où il faut être vu, du café Auguszt  (plus "Wall Paper" que Gerbeaud) par exemple, et surtout, vous n'avez qu'à traverser la rue pour vous trouver dans un des plus pittoresques marchés de Budapest, aux ambiances parfois encore délicieusement pays de l'Est, mais aujourd'hui richement achalandé, si l'envie irrésistible et princière de jouer à l'autochtone et à l'incognito vous prend! Franchement: cette location est plus snob que le "Gellert"! Avec, en prime, un petit « plus » non négligeable : je l’ai testé pour vous !

    Contactez-moi. Je vous mettrai en contact avec ses propriétaires.  

     


  • Si vous envisagez un séjour en Allemagne, et vous souhaitez importer quelques souvenirs snobs pour vos amis restés à la maison, et que vous en avez assez de leur apporter du  Meissen ou des pièces de rechange pour leurs Porsches, sachez qu’il existe outre-Rhin un cadeau supersnob, de quoi rendre envieux tous ceux qui n’y ont jamais mis leurs pieds ! Car saviez-vous qu’Otto Lagerfeldt, le père de Karl Lagerfeld (qui selon certains mérite le titre de "roi des snobs") était un fabricant hambourgeois de lait en boîte et que cette marque existe toujours? Alors, si vos amis aiment les produits laitiers (mon coach anti-âge m’avertit qu’il ne faut pas en abuser), le café « noisette » ou  simplement parce qu’ils sont des fashion-victims, offrez quelques flacons de ce lait concentré! 

     


  • Ingrédients: 1 pâte feuilletée, 600 g de carottes, sel, poivre, 2 c à café de curry (doux), 2 c à soupe de crème fraîche, 20 g de beurre, 150 g de lardons, 2 gros oignons (hachés), 4 œufs, 100 g de Parmesan (râpé), 6 abricots secs (macérés et coupés en petits morceaux), 3 c à soupe de coriandre fraîchement hachée, 3 c à soupe de raisins secs.

    Préchauffez votre four à 210° Posez la pâte dans un moule beurré de 24 cm et piquez le fond avec une fourchette. Cuisez les carottes en 20 minutes. Mettez la moitié de côté et faites une purée avec le restant. Ajoutez du sel, du poivre, le curry et la crème fraîche. Dorez les lardons dans le beurre, ajoutez ensuite les oignons et faites cuire à feu doux pendant 5 minutes. Ajoutez la purée de carottes, les morceaux d’abricots et les raisins secs. Laissez mijoter pendant 3 minutes. Versez ce mélange dans une jatte, ajoutez les œufs, les ¾ du fromage et la coriandre. Coupez le restant de carottes en petites rondelles et ajoutez-les au mélange. Versez l'appareil sur votre pâte et saupoudrez de Parmesan. Placez la tarte au milieu du four pendant 25 à 35 minutes. Garnissez avec des branches de coriandre.

    Petit plus culturel : Cette tarte salée/sucrée aux origines néerlandaises s’appelle « Koninginnetaart » en version locale. Elle obtient ses armoiries grâce à sa couleur royaliste. Malheureusement, nous ne pouvons pas confirmer, que Béatrix d’Orange en ait déjà goûté. 

     


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    Tant pis pour vous, mais je ne révèle jamais mes « petites » adresses ! Le partage, c’est vraiment pas mon fort. Bref ! Chez une brocanteuse anglaise au bord de la Rance (qui m’a juré qu’elles viennent directement de l’île de Jersey), j’ai chiné un ensemble de chaises très élégantes aux références Goldsmith’s Windsor, modèle  N° 369, datées de 1957 et dessinées par Lucian Ercolani. Terriblement vintage donc puisque ce modèle ne se fabrique plus!  Inutile de sillonner hystériquement les routes bretonnes, car j’ai acheté tout le stock. Cependant, je vous informe que quelques échantillons de la société Ercol (dont la gamme "Windsor" -  snobisme oblige- , reste toutefois à ce jour la gamme de meuble la plus célèbre) sont exposés au Bon Marché. Bizarre... Les « grandes » adresses se partagent beaucoup plus facilement. 

     


  • Wat in een « snobistisch » intérieur niet ontbreken mag :

    1) Persoonlijkheid: een intérieur moet  karakter, originaliteit en individualiteit bezitten. Het klakkeloos volgen van een mode of een trend kan, vanuit het oogpunt van een “pure” snob, gezien worden als een teken van inferioriteit.

    2)Verwondering of provocatie: de beginnende snob is op zoek naar “liefde” (hij/zij wil tot een bepaalde groep behoren), de supersnob eerder naar “verbazing”.  Datgene wat wij “kitsch” noemen, valt ook in deze catégorie. Kitsch is namelijk, in elitaire kringen, net als het “tegenstaan” of het onsympathiek zijn, een aristocratisch voorrecht. Bij de gewone burger is kitsch natuurlijk alleen maar een teken van zijn slechte smaak.

    3) Nonchalance: het is belangrijk geen slaaf van zijn intérieur te zijn. Understatement is eveneens een privilege voor de elite. Dat betekent natuurlijk ook dat je gewoon alles aan je binnenhuisarchitect kan overlaten met de mededeling: “I couldn’t care less!”. Ook een “uitgeleefd” trappenhuis kan heel veel charme hebben.

    4) “Leegte” maar ze mag niet op “zuinigheid” lijken. De “de-deurwaarder-is-zojuist-op-visite-geweest”-stijl is vanzelfsprekend gepaster. Comfort en gezelligheid zijn volks en bourgeois. Boeddha-beeldjes en overige “zen”-accessoires zijn dat ondertussen ook.

    5) Humor en kleur want van langdradige zwart-wit combinaties à la Anoushka Hempel word je depressief. Een heuse snob is blasé en verveeld, maar beslist niet triest! Want ook dat betekent dat het je aan iets ontbreekt! Nuance!

    6) Overvloed: één gewei is géén gewei. Wel oppassen want de “supersized” is vaak een stokpaardje van de nouveau riche.

    7) Traditie: altijd in een keuken. Een vleugje decadentie in het tafelservies bijvoorbeeld of een paar (wild of gevogelte) stillevens aan de muur. Antiek (liefst met familiehistorie) en vintage (winkel) is natuurlijk overal te plaatsen, zolang ’t maar niet al te zeer op een museum lijkt. Een degelijk curiositeitenkabinet om in weg te dromen en een boekenkast horen echter in elk bureau.

    8)Contrasten: niets hoort bij elkaar, maar alles past. En als het niet past, nou dan weet diegene die vindt dat het niet zo hoort, waarschijnlijk gewoon niet beter. Ook hier voorzichtig zijn, want soms sommige contrasten duiden op “vulgariteit”.

    9)Alhoewel sommige puristen vinden dat elk gebruiksvoorwerp per definitie “lelijk”, is de snob beslist niet vies van “authentieke” functionaliteit en design, ook niet van een enkel barok détail. Dan is het natuurlijk een kwestie van “hoeveel” détails u in gedachte had. Vergeet nooit dat détails zichzelf wurgen. Uiteindelijk wordt ’t dan een bonte kermis. En dat kan inderdaad erg verstikkend zijn. 

    10) Kunst & Design:  er zijn conservatieve snobs en meer avant-gardistische snobs. Maar snobisme betekent vooral “frivoliteit” en die moet steeds “licht” en “los” blijven, anders wordt ze pedant! Bekende en onbekende artiesten of designers met elkaar mengen, zolang ’t uw eigen smaak weerspiegelt, mag en moet zelfs. Geheel van intérieur veranderen ook! Zelfs behang laten drukken met uw familiewapen. Hoe groter het aantal personen met wie u een zaak of een adresje moet delen, hoe minder snobistisch deze worden. Logisch, toch?!  


  • "Les bourgeois ont toujours éprouvé une sorte de plaisir masochiste à se faire donner publiquement les verges, pourvu qu'ils soient entre gens du même monde, au cabaret comme au théâtre - où d'ailleurs les ridicules que l'on raille ne sont jamais les leurs mais ceux du voisin. Depuis l'époque, évoquée par Maurice Sachs dans ses souvenirs*, où, au cours d'une conférence, Salvador Dali déclarait: "Je vous pisse dessus!" à un parterre de bourgeoises pâmées qui criaient "Bravo! Bravo!"- ce snobisme masochiste s'est étendu à de nombreux domaines."

    *= Au temps du Boeuf sur le toit. 


  • Placez ce ravissant petit reliquaire de la fin du XVIIIème, délicieusement rococo, avec quelques ossements de Saint Roch (dont les parents étaient selon la légende des "seigneurs terriens, véritablement nobles de la noblesse du cœur" et qui est patron de plusieurs confréries et corporations, dont, sans aucun doute, certaines très snobs, comme des chirurgiens ou des fourreurs), comme fond sur votre écran, ou, s'il ne correspond pas à votre intérieur dépouillé ou si vous le trouvez simplement pas à votre goût (c'est vrai, il a un penchant vers le kitsch), rangez-le dans un dossier.  


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    Kosmopolis – Interkulturelle Zeitschrift aus Berlin

    Anonymus/Anonyma

    "In der Ära der Hypervisibilität des Individuums im Internet und der von Politikern und Technokraten vorangetriebenen absoluten Transparenz des Einzelnen scheint es an der Zeit, endlich einmal wieder das hohe Lied der Anonymität zu singen. Meisterwerke von "Anonymus" oder "Anonyma" zierten über Jahrhunderte Stundenbücher, Klostermauern, Palastwände und Bücher in Bibliotheken. Das Anonyme unserer Zeit brachte weniger Kunstvolles, manchmal sogar Erschreckendes hervor, wie es das Gedicht der Literaturnobelpreisträgerin 2009, Herta Müller, oder die Nachbetrachtung Olga Sawadowskajas zum stalinistischen Regime belegen, wo Künstler und Intellektuelle ihres Namens, ihres Werkes oder sogar ihres Lebens beraubt wurden. Aktuelle Nischenerzeugnisse des Anonymen sind zum Beispiel die "anonyme Empfängnis" oder alberne Gerüchte von "anonymer Feder" über sogenannte "Celebrities" im Internet."

    Aus dem Inhalt:

    Antonius Moonen (Paris): "Lob (eines Snobs) auf die Anonymität". 

    Herta Müller, Literaturnobelpreisträgerin 2009: "...aber niemand soll ihren Namen sagen"

    Olga Sawadowskaja: "Staatlicher Diebstahl - Die erzwungene Anonymität des Schöpfers in der UdSSR"

    Ursula Daus: "Anonyme Empfängnis - von tibetischen Legenden zu globalen Samenbanken"

    Ronald Daus: "Horror vor dem Unbenannten - Übergestülpte Ortsnamen von Afrika bis Asien und Amerika"

    Luis Pulido Ritter: "In Chinatown - New Yorker Impressionen"



    Erscheinungsdatum : Juni 2010

    Buchformat : 17 x 22,5 cm

    Seitenanzahl : 80

    Abbildungen : 20

    Preis : 10,- € 

     


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    Antonius Moonen explique le snobisme à l’occasion des 50 ans de la mort de Boris Vian.

    « Nous sommes tous le snob de quelqu’un »

    Recueilli par Karine Papillaud 

    « Je suis snob, encore plus snob que tout à l’heure », chantait Boris Vian en 1954. Cinquante ans après sa mort, le snobisme reste une valeur intemporelle, même en temps de crise. Antonius Moonen, l’un des spécialistes du sujet en Europe, fait le point sur cette attitude indémodable.

    A quoi reconnaît-on un snob ?

    Antonius Moonen : Nous sommes tous des snobs. Nous connaissons tous des snobs et nous sommes tous le snob de quelqu’un. Le snobisme se nourrit de nos envies, très humaines et saines, d’être unique et de vouloir grimper dans l’échelle sociale. 

    Un snob porte-t-il une Rolex à 50 ans ?

    Porter une Rolex révèle, à tout âge, d’un snobisme « primaire ». C’est fréquent chez le nouveau riche qui a besoin d’accessoires pour confirmer son statut.

    C’est quoi, la journée type d’un snob ?

    Il n’y a pas de journée type d’un snob. Le vrai snob a horreur de choses prévisibles. L’essentiel est de goûter aux choses exceptionnelles, de fréquenter des gens hors du commun, de ne pas se contenter d’un ersatz.

    Paris est-il aussi fièrement snob qu’à l’époque de Vian ?

    Non. Les Parisiens sont devenus un peu trop conservateurs. On voit toujours apparaître les mêmes noms d’artistes (Starck), de restaurants (Costes), de décorateurs (Garcia). Il n’y a que peu de place pour des nouveautés.  Or, pour bien fonctionner, le snobisme a besoin de changements, sinon il perd sa frivolité et son humour. Quand il stagne, il devient pédant. C’est le travers du parisianisme.

    Le snobisme est-il une contre-culture ?

    Il peut l’être. Le snobisme « illuminé » du dandy était surtout une manifestation contre l’uniformisation et la culture de la masse. Par ailleurs, l’anti-snobisme et l’underground se transforment fréquemment en un réel snobisme.

    Où part le snob en vacances : à Saint Trop’ ou dans l’Arctique ?

    Les pôles, loin d’être des endroits mondains, correspondent mieux aux « nouveaux » luxes, comme l’espace, le silence et la simplicité. Au demeurant, certains snobs préfèrent rester à la maison quand tout le monde s’apprête à partir… 

     


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    REVUE DE PRESSE (extrait*)

    "Rien ne doit être négligé, jusque et surtout dans le détail le plus anodin : pas d’autre moyen dès lors que se livrer corps et âme à cette marotte. D’où l’intérêt de ce précieux bréviaire que le snob en herbe n’aura qu’à suivre point par point." Lire

    "Lisez vite ce faux bréviaire. Méchant, drôle, cruel, c’est un vrai manuel pour ceux qui sont fatigués de leur costume de citoyen politiquement correct." L’Hémicycle (magazine du Sénat)

    "Un livre aussi horripilant que drôle et léger sur le snobisme par un connaisseur." Côté culture (France-Inter) par Vincent Josse

    "Son livre était le livre le plus volé du Salon du Livre à Francfort. Les gens semblaient avoir honte d’acheter ce genre de livres. Pourtant le snob en tant que précurseur est indispensable pour notre économie et notre culture, et sa finesse doit nous sauver de la consommation de masse." De Financieel-Economische Tijd, hebdomadaire belge.

    "Ce bréviaire nous rappelle que lorsqu’on enlève tout ce qui est frivole ou pas vraiment nécessaire à notre vie, il ne reste finalement que peu de raisons pour continuer à vivre." Caras, magazine portugais.

    "Afin de pouvoir écrire cette petite encyclopédie, Anton Moonen a subtilement mélangé plusieurs sortes de snobisme. Et celui qui pense répondre par des pirouettes et espère devenir snob par-dessus la jambe, se trompe!" Trouw, quotidien néerlandais.

    "Snober au lieu de bouder est la devise de ce nouveau millénium. Ce manuel amusant est formidablement complété avec des anecdotes, des excursions historiques, des listes noires, des recettes raffinées, des conseils pour la garde-robe, la cave, le chien, etc. !" Metropol, quotidien suisse.

    "Un livre drôle et – c’est assez rare pour qu’on le souligne -, à la présentation particulièrement soignée." Patricia Martin, France-Inter.

    "En effet, l’auteur a raison : le snobisme est universel et présent dans chaque milieu social." Pernambuco, quotidien brésilien.

    "Un livre à lire et à relire." Franz-Oliver Giesbert, Le Gai Savoir.

    "Enfin un bréviaire qui nous guide à travers le snobisme ! Son éditeur allemand commit un horrible faux-pas en lui offrant un verre de mousseux local (!) au lieu d’un véritable champagne. L’auteur se contenta d’une eau minérale (ce qui aggravait considérablement le malaise de son hôte) en s’excusant : ‘Rien est souvent mieux que de l’ersatz.’ Grâce à son humour irrésistible il est très clair qu’Anton Moonen est prédestiné à bien plus supérieur que seulement être snob: être dandy." Vogue Deutsch

    "Anton Moonen veut apprendre aux Allemands comment ils peuvent devenir blasé et comment combattre leur avarice. C’est une bonne et noble initiative. Mais pourquoi ce livre est-il apparu en format ‘poche’, alors que l’auteur proclame à maintes reprises qu’il faut éviter ces éditions-là ? Il doit être pervers !" Dresdner Neueste Nachrichten, quotidien allemand

    "Un des livres les plus amusants de cet automne. Il rend les langues pointues davantage pointues et nous préserve de la fausse modestie." Gerhard Obermüller, directeur marketing d’Amadeus, groupe de librairies autrichiennes.

    "Petit sommet de prose judicieusement précieuse, contre-manuel de savoir-vivre, son opus aborde avec l’exacte désinvolture requise tous les territoires de l’indispensable." Les Inrockuptibles.

    "L’auteur me semble un peu un ayatollah du snobisme." Sibillah della Gherardesca, comtesse italienne et écrivain de livres d’étiquette.

    "Bien écrit et très amusant: on y aborde le snobisme comme une contre-culture, comme la seule autodéfense possible dans une époque de reality show. Ce livre est une bénédiction!" Velvet, magazine italien.

    * = y compris de ses adaptations et traductions portugaise (Pequeno Breviario do Snobismo), hollandaise (Kleine Encyclopedie van het Snobisme), allemande (Die Welt der Snobs) et italienne (Manuale dello Snob)