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    La citation du jour :

    "Le snobisme c'est comme le brushing: ça donne du volume. En outre, il rend le port d'une tiare plus facile..."

    Antonius Moonen 


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    Je suis ému, très ému! Devinez dans quel pays le nombre de visiteurs de mon blog  dépasse ce mois-ci de loin celui des Pays-Bas, de la Russie (toujours en train de me plagier), de la Suisse ou encore de la Chine : c’est la Côte d’Ivoire ! Il se trouve carrément en troisième position, après la France (numéro 1 : ce qui nous prouve qu’en snobisme, la France est toujours en tête) et l’Allemagne (en deuxième position : et toc, Madame Merkel !).

    Ce qui démontre que cette nation est véritablement en voie de développement ! Je me prépare donc à recevoir l’Ordre National de la République de Côte d’Ivoire (l’ordre le plus élevé du pays) pour mes services éminents rendus. Mais, avis à la Grande chancelière de l’ordre, Madame Henriette Diabaté, s.v.p. après mes vacances et mon déménagement… 


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    "The Book of Snobs, by one of themselves" was originally a series of weekly articles published in Punch in 1848, in which Mr. Snob attempted to make the notion of snobbery clearer through various examples. What is a Snob ? Maybe "You, who despise your neighbour, are a Snob; you, who forget your own friends, meanly to follow after those of a higher degree, are a Snob; you, who are ashamed of your poverty, and blush for your calling, are a Snob; as are you who boast of your pedigree, or are proud of your wealth" would say William Makepeace Thackeray. 

    Antonius Moonen, as an expert and international snob-watcher, shares his own experience of this delicate, humorous, and caustic founding text.

    Kindle version published by Blue of Noon Ltd, Hong Kong 


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    La société de déménagement qui s’occupera du transport de mes meubles et objets vers mon nouveau domicile (on ne peut plus snob, évidemment) m’a accordé une ristourne gracieuse de 5% parce que (et je cite) : « Pour une fois que nous n’avons pas du mobilier Ikea à transporter ! »…. 



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    Si jamais vous passez vos vacances dans le Nord de l’Italie et l’envie de quelques douceurs vous prend, sachez que mon amie Silvia à Milan (souvenez-vous : elle était élue Reine des Snobs du mois de mai pour avoir débauché la soubrette de Donatella Versace) ne jure que par la pâtisserie de l’Allemand Ernst Knam (surnommé « Il Re del Cioccolato »), Via Augusto  Anfossi, 10 – 20135 Milano. 


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    Les mets ont un aspect physique. Il en est de nobles et de roturiers, de simples et de précieux, de snob et de pas snob. Certains sont pansus et vulgaires, les autres fins, exquis, dégoulinants de snob-appeal. Beaucoup de recettes se vantent d’être « royales », ou « impériales » mais, bizarrement,  des mets ouvertement « snob»  sont très, très rares. Or dans un cahier de « La Bonne Cuisine » n° 29 (un trimestriel daté septembre 1959), j’ai trouvé (malgré l'adjonction peu snob « à la portée de tous ») un gâteau fort audacieux…

    « Snob » (pour six personnes)

    Faites fondre à feu doux, dans une casserole, 4 grosses tablettes de chocolat (150 gr. environ) avec 2 cuillères à bouche d’eau. Lorsqu’il est bien lisse, ajoutez hors du feu, 75 gr de beurre par petits morceaux puis, un par un, 4 jaunes d’œufs. Battez les blancs en neige ferme, ajoutez-les délicatement au mélange.

    Beurrez un moule, garnissez le fond d’un papier cuisson, versez-y la composition. Cuisez au bain-marie à four doux pendant quarante minutes environ. Le gâteau doit rester moelleux. Laissez refroidir avant de démouler. Servez très frais entouré d’une crème anglaise vanillée.