• Rémois snobs

    Vous êtes de ces snobs poltrons et trouillards comme des lièvres dès qu’ils quittent la capitale ? Peuh ! Vous me faites vraiment de la peine ! Alors qu’à seulement 45 minutes du parisianisme de plus en plus barbant, c’est l’enchantement intégral !  Primo pour le snob royal, car Reims c’est la ville des sacres, la ville des rois, en conséquence on y repère des centaines, que dis-je, des milliers de fleurs de lys sur les toits, les tapis, les façades, les rideaux, les carreaux: en bref, elles poussent partout. Pour les snobs à champagne, évidemment, cette ville est le Nirvana, le Walhalla, le Paradis, car  ici, les indigènes ne boivent que ça ! Quant aux snobs et autres amateurs d’art, ils se régaleront au musée des Beaux Arts. L’artiste chouchou est le peintre japonais Léonard Foujita qui avait la chance immense d’avoir Béatrice Taittinger comme marraine et René Lalou (PDG des maisons Mumm et Perrier-Jouët) comme parrain. Afin d’oublier les terribles tortures de la jalousie, visitez La Cave des Sacres (juste en face de la cathédrale donc très pratique, accueil très aimable et des douzaines de « petits » producteurs à découvrir), la Maison Waïda (véritable lieu de délices particulièrement pour ceux qui aiment les guimauves aux griottes) et la Maison Fossier, fondée en 1756, pour les inévitables biscuits roses, à tremper dans un Krug rosé. À Reims, ne pas être snob est une entreprise ardue !