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Politique snob
"Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du Roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le Roi n'est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace. On le voit bien avec l'interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu'on attend du président de la République, c'est qu'il occupe cette fonction. Tout s'est construit sur ce malentendu."
Ce aurait pu être moi (faisant référence à mes recherches sur le comportement « snob » de vos présidents), mais c’est Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie (ex-banquier d’affaires chez les Rothschild), qui s’exprime ainsi dans quelques pensées « philosophiques » publiées par L’Express.
Selon moi, vous survivez mémorablement et merveilleusement à votre mélancolie… En tant qu’expert en la matière, je vous assure qu’en snobisme le peuple français reste irréfutable et invincible. Vos snobismes révolutionnaire et conservateur sont uniques en leur genre. Toutefois je vous prêterais bien mon Guillaume-Alexandre et sa reine (en vous signalant préalablement afin de vous éviter une affreuse déception : une roturière...) pour un moment.
Non merci, je ne veux rien en échange…