• Nonne snob

     

    Hier nous avons annoncé la naissance de Facebook Ibrahim en Egypte. Et cette vague de prénoms contestables ne s’arrêtera pas là!  Sa sœur ou son frère s’appellera Twitter ou Skype, j’en mets mes jolies mains au feu ! Pauvres enfants! Désormais, le merveilleux monde des snobs leur sera inaccessible pour toujours! Car il est inévitable que beaucoup de maîtresses et maîtres de chiens vont également prénommer leur animal de la sorte. En plus c'est pratique, diront nos amis d'animaux, ces prénoms neutres, car savoir déterminer le sexe de son poisson rouge ou de son cochon d'Inde, ce n'est pas une mince affaire. Aimeriez-vous porter le même prénom que le bichon maltais de votre voisine ou le canari de votre concierge? Non, ils sont définitivement perdus pour notre cause, ces enfants... 

    En Espagne, il y a dix ans, une mère supérieure s’est procuré un ordinateur, en espérant ainsi restreindre les sorties en ville de ses consœurs et leur permettre de se consacrer davantage à Dieu et ses bonnes oeuvres. Toute la communauté en était fort ravie, jusqu’au jour où une d’elles s'inscrit sur Facebook. Rapidement, la religieuse accumule des centaines  d’amis et des milliers de fans. Mais elle doit également faire face à la jalousie implacable des autres nonnes. La mère supérieure décide alors de chasser sœur Facebook de son couvent. Celle-ci en est d’ailleurs très contente et envisage de visiter prochainement ses nombreux amis et fans à l’étranger.  Pour votre gouverne : inviter une nonne excommuniée à votre prochain dîner mondain fera indubitablement un très bel effet. Il est rare de nos jours, qu’une hôtesse ou un hôte se souvient de cette tradition. Car autrefois, un dîner mondain sans la présence d’une quelconque autorité religieuse, cela était quasiment impossible ! Vos invités se seraient moqués de vous !  Adieu votre réputation snob! Notons toutefois que dans le cas qui nous préoccupe, il faudra mieux éviter d'autres convives aux tendances spirituelles trop prononcées ou trop conservatrices. Le Dalaï-Lama à la limite....