• Pour un vol (aller simple) en jet privé (un engin de base pouvant accueillir jusqu’à 9 personnes) de Tunis à Tabarka, la société Jet Box vous comptera la modique somme de 4.251 euros, soit environ 8.170 dinars tunisiens, soit, si vous envisagez embarquer votre berger allemand, votre cuisinière, votre secrétaire, vos enfants, votre belle-mère ou quelques ministres alliés, seulement 907 dinars par personne !  Et si vous changez vos euros contre des dinars au marché noir tunisien, le prix sera, évidemment, davantage intéressant ! 

     


  • Ouf ! En 2014 nous serons enfin débarrassés de ces Russes malotrus qui rendent Kitzbühel, Gstaad, Megève, Davos et Courchevel infréquentables car Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev cherchent des investisseurs sérieux pour la construction de cinq stations ultra-snobs dans le Caucase. Certes, cette partie de la Russie est réputée pour ses rebelles islamistes, mais le Kremlin prétend que le luxe leur clouera le bec, que les terroristes deviendront tous des moniteurs de ski et que leurs femmes échangeront leur tchador contre la coiffe d’une femme de chambre. La société de Giorgio Armani serait d’ailleurs tentée d’y construire un palace avec un spa  somptueux. Prix de la chambre : 1.400 euros la nuitée. Il est certain que les « nouvorich » vont adorer ! Tant mieux! 

     


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    Cela risque peut-être de vous surprendre, mais les premiers snobs à chaussures étaient les femmes arabes huppées du Moyen-Âge. Elles adoraient porter des petites mules en daim, mais aussi des bottines, basses et hautes, parfois très serrées ou fourrées. Les « bottines d’Édesse » (aujourd’hui la ville d’Urfa en Turquie), fabriquées dans un cuir d’excellente qualité, étaient alors les plus prisées. Parfois, elles faisaient graver ou broder (le plus souvent en or) sur leurs revers des vers célèbres, leurs initiales, des anagrammes ou encore des inscriptions, qui, selon les chroniqueurs de l’époque, étaient souvent à caractère « frivole ». Ainsi, elles portaient toutes des pièces uniques. 

    Aujourd’hui, chères lectrices, plus besoin de s’aventurer dans les provinces profondes turques ! Allez vite, très vite, sur le site de mon amie Nathalie Elharrar (www.larare.fr): la nouvelle collection Printemps/Été 2011 est arrivée ! Elle vous y attend. De pied ferme !